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> Office de Tourisme d'Avignon - AVAV ( accueil vis-a-vis)



AVIGNON doit son origine au Rocher des Doms, refuge naturel presque inviolable au dessus du Rhône qui, à l’époque préhistorique, devait l’entourer à peu près complètement.

Aussi, quatre mille ans avant notre ère, les premiers avignonnais ont su l’utiliser. Cette occupation du rocher s’est poursuivie jusqu’à environ 500 à 50 ans avant J.C., époque à laquelle son nom « AVENIO » pris naissance.
« Ville du Fleuve » selon les uns, « Ville du Vent Violent » selon les autres.
Cette position stratégique, ce site défensif, carrefour des routes, qui avait tous les éléments nécessaires pour devenir de bonne heure un centre urbain important, selon Pierre Georges, ne pouvait manquer de tenter les Romains. Et nous savons que, sans avoir eu le caractère des Cités voisines, l’occupation romaine a fait d’Avignon une ville assez considérable pour recevoir le titre de « Cité Romaine » sous Hadrien.

Le christianisme s’y établi de bonne heure, mais ce n’est qu’au 3ème siècle qu’a existé hors les murs une communauté religieuse sous l’autorité d’un prêtre nommé Ruf, dont il nous reste de très beaux vestiges.

A l’époque des invasions, la puissante situation d’Avignon lui donna un intérêt stratégique de la plus haute importance qui la fit convoiter tour à tour par les divers envahisseurs. Le calme et la prospérité enfin revenus, la féodalité s’organisa et, en 1129 la Commune s’établit à Avignon appelé souvent, selon J.Girard, du nom commode mais inexact de République.
C’est au cours de cette Période que fut bâtie Notre Dame des Doms et, de 1177 à 1185 ce fut le tour de ce miraculeux Pont construit selon la légende par le pâtre Bénezet qui assura à la ville une importance commerciale considérable.

La venue des Papes à Avignon, à l’aube du XIVème siècle, allait donner encore à notre ville un nouvel essor. Sept Papes vont se succéder.
Clément V, désireux de s’abriter des séditions qui ravagent l’Italie, vient s’installer dans le Comtat Venaissin, propriété du Saint Siège depuis 1274. Les localités du Comtat étant dans l’impossibilité de le recevoir avec sa cour, il demande au Comte de Provence, propriétaire de la ville d’Avignon, de résider dans celle-ci, où il recevra l’hospitalité des Frères Prêcheurs. Ses successeurs se fixent définitivement à Avignon.
Benoît XII et Clément VI édifient le Palais, à la fois résidence et forteresse, qui demeurera jusqu’à nos jours un pôle d’attraction.
Clément VI, en 1348, achète la Ville d’Avignon à la Reine Jeanne (Reine de Naples et des Deux Siciles, Comtesse de Provence).


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Devenue la capitale du monde chrétien, Avignon va jouer un rôle de premier plan. La Cour pontificale et celle des cardinaux attirent étrangers, négociants, artistes, religieux et pénitents.
Les églises et les couvents se multiplient. Terre d’asile, la ville abrite une communauté juive qui prend en main le commerce de la banque.

Elle accueille aussi proscrits politiques parmi lesquels Pétrarque, célèbre pour son amour pour Laure. La ville s’étend et Innocent VI, pour protéger la population contre les routiers, fait ériger une nouvelle enceinte de remparts visible encore de nos jours.

Les arts connaissent un développement remarquable. Simone Martini décore le porche de Notre Dame des Doms, Matteo Giovanetti de Viterbe avec son équipe couvre de fresques les salles du palais.
Mais la mort du Pape Grégoire XI survenue le 13 septembre 1378 marque le retour des Papes à Rome et le début du Grand Schisme.

Malgré le départ de la papauté, Avignon continuera d’être un centre important, sous le gouvernement de fastueux légats. Parmi eux, Julien de la Rovère, le futur Pape Jules II, à qui nous devons la façade du Petit Palais.
Les églises s’agrandissent, de nouvelles surgissent, aux églises paroissiales s’ajoutent des églises conventuelles et ce sont mille carillons qui s’élèvent tous les jours dans l’azur du ciel, permettant plus tard à Rabelais de qualifier notre ville d’ « Isle Sonnante ».

De nouveaux troubles sont amenés par la Réforme, celle-ci ne jouera pratiquement aucun rôle et Avignon restera un îlot de fidélité au catholicisme.
Cependant, les guerres de religions génèrent dans notre Ville le développement des arts qui n’ont laissé pour cette période que peu de traces.

Les XVIIème et XVIIIème siècles furent des périodes moins troubles. Comme aux temps passés, les bourgeoisies enrichies par un commerce florissant font construire de somptueux hôtels. Les architectes et les peintures rivalisent de talents, ils ont pour nom : Mignard, Péru, Franque, Parrocel, etc…pour ne citer que les plus importants.
La Révolution française fut assez bien accueillie. L’annexion du Comtat Venaissin et de la Ville à la France fut votée le 14 septembre 1791. Avignon deviendra le chef lieu du département de Vaucluse.

Au XIXème siècle, Avignon grandit, débordant de ses remparts. C’est vers le milieu de ce siècle que Mistral, Roumanille et Aubanel fondèrent le Félibrige, ce mouvement de la langue provençale. Le Chef d’œuvre de mistral « Mireille » parut à Avignon chez Seguin en 1859.

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